UN PAS VERS SOI 🤍🕊
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- LES BLESSURES EMOTIONNELLES : PEURS EXISTENTIELLES
Ce sont des peurs inconscientes qui nous animent et nous influencent au quotidien et malheureusement, souvent, qui nous freinent dans nos vies. Lorsqu'on a des difficultés à faire quelque chose, c'est souvent en réaction à un évènement qui s'est passé pendant notre enfance, qu'on a mis de côté, et pour réagir à ces difficultés, nous avons développé inconsciemment des stratégies d'évitement afin de ne pas nous confronter à ces peurs. Ces stratégies d'évitement ont en fait une fonction positive pour nous, sauf que cette fonction entraine aussi des problèmes. Par exemple, si après une chute de cheval je n'ose plus remonter sur un cheval, effectivement je vais me protéger du cheval mais en fait ça va probablement m'empêcher de développer ma capacité à être une bonne cavalière et à continuer d'exercer quelque chose que j'aime. En fait, beaucoup de nos peurs fonctionnent de la même manière. Elles ont une intention positive et sont censées nous protéger néanmoins elles viennent très souvent nous limiter dans nos vies. Ces peurs là se sont créées très tôt dans nos vie, pendant la toute petite enfance, donc nous n'en avons pas conscience. Elles ont forgées nos réactions. Nous avons tellement l'habitude de ces peurs qu'on a l'impression que c'est notre identité, que c'est notre caractère de faire certaines choses ou pas, cependant si on va à la source de ces peurs, qu'on regarde les moments compliqués que nous avons vécu, à ce moment là, nous allons nous apercevoir qu'en fait ce n'est pas notre identité, ce n'est pas notre caractère mais c'est juste un moyen d'éviter des situations qui nous font peur. Ces peurs ont été classifiées par un psychiatre américain, John Pierrakos (1921-2001) en 5 grandes peurs existentielles : Le rejet, l'abandon, l'injustice, l'humiliation et la trahison. Chacun d'entre nous peut être touché par une ou plusieurs de ces peurs et souvent, nous sommes agit par 2 ou 3 de ces peurs, c'est la moyenne qui a été constatée par le Dr Pierrakos. C'est assez confrontant de se confronter à des choses qui n'étaient pas forcément conscientes. C'est parfois difficile de savoir quelles sont vraiment les peurs qui ont le plus de place dans notre vie. Souvent, les gens pensent avoir une peur et c'est pas celle là qui est vraiment importante, ils peuvent avoir peur de leur propre peur et donc ils l'évitent. Travailler sur ses peurs permet de mieux se connaitre, de mieux se comprendre et de mieux s'accepter. LES 5 PEURS PROFONDES : 1/ L'ABANDON : Réflex de survie : Peur de la solitude. comportement de dépendance affective La peur de l'abandon se crée souvent au moment de l'autonomisation, quand le support ou le soutien pour rendre un enfant autonome a été absent ou n'a pas été assez présent et ça va créer pas mal de peurs profondes, comme la peur d'être seul, la peur du refus, que quelque chose ne se passe pas comme prévue. Ça va être quelque chose de très difficile à vivre pour la personne qui souffre de la peur de l'abandon, le moindre petit problème prend des proportions très grandes. Ces personnes ont également peur de ne pas être à la hauteur , de ne pas être assez bien, assez bon, assez fort, assez performant et toutes ces peurs vont générer un manque de confiance en soi, un manque d'estime de soi. Ce sont des personnes qui vont se positionner en tant que victime. Elles vont tellement avoir peur d'être abandonnées qu'elles vont se mettre dans la position de celles qui peuvent être abandonnées. Et quand on a peur de quelque chose, on finit par l'aimanter et le créer. Ce sont souvent des personnes qui s'auto-flagelle. Elles sont en même temps victime et en même temps elles en veulent aux autres de les avoir abandonnées. Ce sont des personnes qui dramatisent en permanence, dès qu'il leur arrive quelque chose, leur cerveau va leur apporter une surdose d'informations qui va dramatiser une situation et la personne se sent tétanisée, elle se met en position de victime et elle va aller chercher du soutien. Ce sont des personnes qui ont besoin d'attirer l'attention parce que la peur d'être seul demande d'être entouré, soutenu. C'est aussi la peur de ne pas être vu, de ne pas être visible , ce sont des gens qui sont toujours en train de se dire inconsciemment "regardez moi","admirez moi" et qui vont être très maladroits dans leur façon de capter l'attention par peur de ne plus avoir le regard des autres. Lorsqu'on s'est senti abandonné assez jeune, l'estime de nous-même est fragile. Quelqu'un qui souffre de cette blessure va parfois aller très bien pendant toute une période de sa vie et y'a un truc qui se passe et hop, tout d'un coup il va aller très mal. C'est donc quelqu'un qui ressentira des hauts et des bas assez rapidement. Pour tenter de guérir progressivement cette blessure d'abandon, plutôt que d'aller chercher toujours l'approbation des autres, il va être nécessaire de travailler sur sa propre auto-approbation. Cela va créer de la référence interne, la personne sera capable de se faire confiance et d'être sa propre référence. Il va falloir également accepter la solitude, accepter d'être avec soi-même, de se confronter à soi, d'aller dans l'introspection , ce qui n'est pas une tendance naturelle pour quelqu'un qui souffre de la peur de l'abandon. La deuxième voie à travailler ça va être l'idée de se pardonner parce que celui qui a été abandonné se considère responsable d'avoir été abandonné, et là, il y a donc l'idée de se pardonner, de se dire "ce n'est pas de ma faute si j'ai été abandonné", et c'est aussi l'idée de pardonner aux autres . La plupart du temps les gens pensent que le pardon c'est un cadeau qu'on fait aux autres mais c'est souvent un magnifique cadeau qu'on se fait à soi-même en fait. Le pardon, c'est le moment où on se dit : "tiens, cette expérience, je ferme la parenthèse, je m'en libère" Le pardon est une libération de soi Moyen de guérison : Devenir plus autonome, accepter la solitude, se confronter à soi dans l'introspection et prendre confiance en soi. Peurs associées : Peur d'exister, peur de ne pas être capable au sens profond du terme, peur d'être laissé pour compte 2/ LE REJET : Réflexe de survie : Eviter, fuir. Comportement de fuyant Cette peur est présente chez les personnes qui ont le sentiment de ne pas avoir ou de ne pas être désirée au sens large du terme. Çela crée un tempérament de fuyant, c'est à dire que ces personnes ont tendance à fuir les situations où elles pourraient être rejetées et même parfois fuir toute relation comme ça elles ne sont pas rejetées. Une personne fuyante a peur d'être visible, d'attirer l'attention, d'être mise en lumière. Ce sont des personnes discrètes, timides , elles ont peur du regard des autres, du jugement. Elles se dévalorisent et ont une basse estime d'elles-mêmes. Elles ont tendance à éviter la confrontation et souffre du rejet d'elle-mêmes. Ce sont des personnes qui sont très volontaires et perfectionnistes . Ce sont des personnes qui vont être dans des procédures d'évitement, évitement de la relation, évitement du projet. Ce sont des personnes qui ont du mal à se projeter, à prendre des décisions . Cette blessure va donc donner beaucoup d'incertitudes. Ce sont des personnes qui ont du mal à donner leur avis ou leur opinion parce qu'elles vont avoir peur que leur opinion soit rejeté. Comme elles ne se sont pas senties désirées ou acceptées dans le monde, elles ont l'impression que quoi qu'elles disent ou qu'elles fassent, c'est insignifiant, ce n'est pas intéressant pour les autres. Si on coupe la parole à une personne qui souffre de cette blessure, elle va avoir une sorte de dialogue intérieur et se dire "De toute façon, tout le monde s'en fiche de ce que je dis", "je suis nul.le", "de toute façon, je n'existe pas". Il y a une sorte de dévalorisation qui touche plutôt à "je ne sers à rien" Ce sont des personnes qui utilisent beaucoup de mots comme "nul", "disparaitre". Ce sont des gens qui se mettent dans une bulle pour être confrontés à rien par peur de se confronter. C'est vraiment une procédure d'évitement. Le 1er élément pour créer un changement c'est d' accepter et de prendre sa place , d' accepter d'être visible, lumineux , d'accepter sa lumière, se ré-approprier "je suis un être humain en tant que tel et j'ai le droit d'exister." La 2ème chose à faire ça va être de s e pardonner ce que l'on fait et de ce qu'on peut dire. L'idée, c'est de se pardonner tous nos défauts en se disant "ils font partis de moi, ils existent et ça me compose", et c'est une étape importante dans la résolution de cette peur du rejet. Moyen de guérison : Affronter ses peurs, vivre dans le concret, se rendre visible, se pardonner ses défauts et ses erreurs, accepter le regard des autres et prendre sa place. Peurs associées : Peur de ne pas être aimé, peur de ne pas être accepté 3/ L'HUMILIATION : Réflex de survie : Culpabilité, Honte, auto-punition, auto-dévalorisation par peur d'être soi-même. Comportement masochiste Quelqu'un qui souffre de la peur d'être humilié a peur d'être vrai, d'être soi, d'être authentique. C'est quelqu'un qui se crée de la douleur, qui se met dans des situations où il va souffrir inconsciemment sur le plan physique et aussi mental. C'est une peur qui conduit à se créer des faux masques, de faux visages pour empêcher les gens de se connecter à leur nature profonde parce que ces personnes ont peur que ça les touche et ça va détruire quelque part leur identité. Ce sont des personnes qui se sentent responsables des autres , qui se créent des contraintes et des obligations envers les autres, ça vient d'elles alors que personne ne leur a rien demandé. Ce sont des personnes qui ont tendance à laisser croire aux autres que sans elles, ils n'y arriveraient pas. Ce sont des personnes qui ont des difficultés à s'amuser, à accepter le fait d'être heureux, elles se sentent coupables et elles ont honte. Cette peur de l'humiliation se construit très tôt entre 1 et 3 ans , au moment où l'enfant commence à s'autonomiser en terme de besoins physiques, apprendre à manger, apprendre à parler, à aller au pot etc... et en particulier lorsqu'un parent culpabilise ou fait honte à l'enfant. A ce moment là, l'enfant ne fait pas vraiment la différence entre le monde et lui, donc il va réagir de la même manière si les parent s'humilient entre eux ou si lui-même fait honte à ses parents. Prenons un exemple : Je suis au supermarché avec ma mère ou mon père, j'ai 2 ans, je fais une crise de nerfs parce que je veux des bonbons, cependant mon cerveau n'est pas assez mature pour gérer l'émotion suscitée par le "non tu n'as pas le droit", donc je fais une crise, je tape par terre ou je me mets à crier et là le parent se sent honteux, se sent humilier et du coup il me crie dessus et/ou me frappe. En fait, tout ce qu'il va réussir à faire, c'est de me transférer cette honte et tout à coup je vais le prendre pour moi et je vais devenir quelqu'un de honteux, quelqu'un de coupable d'avoir fait ça à mes parents, et c'est là que ces peurs de monter qui je suis, de montrer mes besoins, mes envies vont commencer à apparaître et à grandir. Et ça va créer évidemment, pleins de dysfonctionnements dans le rapport aux autres! Ce sont des personnes qui ont tendance aussi à humilier les autres; C'est une façon de montrer aux autres qu'elles maitrisent la situation. Ce sont des mécanismes de défense qui sont très très inconscients et évidemment, ça ne veut pas dire que cette personne aime humilier les autres, en fait ça va la mettre dans une posture de pseudo-contrôle et de force qui va pouvoir l'aider à faire face à ses propres peurs, à ses propres démons. Ce sont des personnes qui vont avoir tendance à se dévaloriser en permanence, à se mettre à un niveau inférieur , à s'humilier elles-mêmes avant que quelqu'un d'autre ne les humilie. Elles vont avoir des comportement paradoxaux voire masochistes, elles vont se faire souffrir inconsciemment, elle vont se faire payer le plaisir. Elles ont toutes les peurs liées à la culpabilité. La culpabilité est un sentiment assez profond chez ces personnes là. Le fait de s'auto-flageller, de s'humilier va leur donner la sensation de retrouver un équilibre quelque part. C'est un comportement de masochiste envers elle-même. Pour guérir de cette blessure, on va aider les personnes qui souffrent de cette blessure d'humiliation à percevoir tous les moments où elles se dévalorisent, où elles se font payer quelque chose, où elles s'auto-punissent. On va travailler de manière à ce qu'elles diminuent le niveau de leur culpabilité et de la honte. On va aussi les amener à ce qu'elles mettent à distance l'importance qu'elles donnent au jugement des autres. On va leur apprendre également à se faire du bien, à prendre du plaisir, à accepter d'être heureux, d'être bien. Souvent, ça va toucher des racines culturelles, familiales donc on va rendre la honte et la culpabilité à ceux à qui ça appartient. La dernière étape est de leur apprendre à s'aimer tel qu'elles sont avec leurs défauts et leurs qualités. C'est vraiment l'idée d'être accepté et de s'accepter tel que l'on est jusqu'à arriver à se dire quand on se regarde dans un miroir "j'aime beaucoup la personne qui est en face de moi". Moyens de guérison : Développer l'estime de soi et se ressentir comme essentiel, accepter de se faire du bien, de prendre du plaisir, d'être heureux, de s'aimer tel que l'on est et d'arrêter de se sentir coupable et d'avoir honte. Peurs associées : Peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas être assez, peur de la liberté 4/ LA TRAHISON : Réflex de survie : Hyper-vigilance et Hyper contrôle par peur d'être reniée ou non respectée. Comportement de contrôlant . Ce sont des personnes qui veulent garder la main, l'emprise sur à peu près tout pour être certaines de ne pas être remises en cause et que rien ne leur échappe. La peur qui se cache derrière est celle de perdre le contrôle de la situation, la peur de ne pas savoir où on est et la peur de ne pas savoir comment les autres vont réagir. Ce sont des personnes qui ne montrent pas leurs faiblesses parce que pour elles, les faiblesses sont des vulnérabilités et il ne faut surtout pas que les autres les voient. Elles veulent se protéger, se camoufler, elles veulent cacher ce qu'elles ne savent pas faire, leur impuissance. Ce sont des personnes qui ont du mal à faire confiance, à déléguer , elles ont du mal à être absente de quelque chose. Elles vont vouloir anticiper au maximum tout ce qui va se passer. Elles vont faire des plans et anticiper des semaines et des semaines à l'avance tout ce qui va se passer dans leur vie de manière très précise, très spécifique. Ce sont des personnes qui vont imaginer tous les scénarios probables qui peuvent être issus de l'expérience pour pouvoir contrôler au mieux ce qui va arriver. Elles ont autant peur que quelqu'un les trahisse que de se trahir elle-même. Ce sont des personnes qui ont un certain nombre de principes auxquels elles se tiennent et elles sont attachées à des serments et à des promesses. Une personne qui est agit par cette blessure a du mal à reconnaitre ses erreurs. Elle va par exemple avoir tendance à soit les cacher, soit les expliquer, les valider pour montrer que ce ne sont pas des erreurs. Ce sont des personnes qui peuvent avoir des pics émotionnels assez forts comme par exemple des pics de colère dès que quelque chose échappe à leur contrôle car elles se sentent trahis et l'émotion va être trop forte parce que ça sort du champ de ce qu'elles ont l'habitude de gérer. Ce sont souvent des personnes manipulatrices qui s'arrangent avec la réalité pour essayer de garder le contrôle et qui cherchent à convaincre les autres. Elles n'aiment pas trop les surprises, l'imprévu, elles aiment ce qui est stable, ordonné, planifié et aiment tout anticiper. Ce sont des personnes qui ne se confient pas, qui ne montrent pas leur vulnérabilité, leurs difficultés, elles ne montrent pas leurs faiblesses et elles ont des jugements assez forts sur les gens qui montrent leurs faiblesses. Une personne qui souffre de la blessure de la trahison n'aime pas montrer à quel endroit ça pique! Pour guérir de cette blessure, on va aller chercher comment certaines peurs qui se sont créées pour empêcher la personne de se confronter à cette blessure, pourraient être dépassées et transformées. On va travailler également sur la capacité de la personne à s'autoriser à ne pas être toujours performant, sur la capacité à lâcher-prise, à avouer ses faiblesses et se les avouer aussi, à être OK avec l'imprévisible, à être OK avec ce qui bouge, ce qui est impermanent, à arriver à ressentir qu'il n'y a pas besoin de contrôler les autres mais leur laisser de la liberté, se pardonner de ne pas être parfait et pardonner aux autres de ne pas l'être non plus. C'est en travaillant sur toutes ces choses là que cette blessure va commencer à "guérir", les peurs qui bloquaient et figeaient les gens dans ces comportements vont se désagréger et perdre leurs besoins d'être là. Moyens de guérison : Apprendre à lâcher-prise, accepter les aléas imparfaits de la vie, se pardonner de ne pas être parfait et que les autres ne le soient pas non plus. Peurs associées : Insécurité totale au niveau humain, Peur d'être trahi par ceux qu'elle aime ce qui crée de l'insécurité, peur de perdre le contrôle. 5/INJUSTICE : Réflexe de survie: La froideur par peur de ressentir des émotions désagréables comportement de rigidité. La blessure d'injustice est à l'origine de nombreuses peurs, elle amène souvent des réactions de rigidité et de dissociation des émotions. La peur principale est celle de ressentir. Ce sont des personnes coupées de leurs ressentis, coupées de leurs émotions , comme si il y avait une certaine distance entre elle-même et leur vie. Cacher est un moyen de moins souffrir, "si je suis loin de moi, j'ai moins mal". Ce sont des personnes dont on a l'impression que rien ne les touche . On pourrait croire que ces personnes sont invisibles alors qu'en réalité, elles cachent leurs émotions et leurs sentiments. C'est une peur qui s'installe tôt dans l'enfance, en particulier lorsqu'on est face à des parents autoritaires qui critiquent l'enfant de manière trop forte et parfois même injuste. Ça va créer une trace à l'intérieur de l'enfant. Il va se sentir contraint de ne pas exister comme il aimerait exister, du coup, quand cette peur commence à exister, l'enfant commence à se dissocier pour que ça lui fasse moins mal, pour moins ressentir ce qu'il vit, autant le bon comme le mauvais. Cette blessure d'injustice crée aussi la peur du jugement, de ne pas être parfait , de ne pas maitriser tout ce qui ce passe. Les personnes qui souffrent de cette blessure ont un comportement dissocié et calculateur, elles veulent tout comprendre, tout savoir, elles ont peur de ne pas comprendre, de ne pas savoir, peur de lâcher-prise. Ce sont des personnes qui utilisent les "toujours", les "jamais", les "je te promets " dans leur langage. Ce sont des personnes qui vont faire des serments et qui vont essayer de s'y tenir parce qu' elles ont un très haut niveau d'exigence donc elles diront des phrases comme "Et bien moi je ne ferais jamais ça". Elles ont une emphase importante à la parole donnée donc elles ne se dédient pas. Ce sont des personnes qui parlent peu, qui ne donnent pas leur opinion et qui sont mal à l'aise avec l'autorité. Elles ne supportent pas la critique infondée et injuste. Ce sont des personnes maniaques du rangement , pour qui la maison doit être extrêmement bien rangée, en particulier si quelqu'un vient. Ce sont des personnes qui ont tendance à plaisanter sur des sujets graves, comme si c'était pas grave. Ce sont des personnes pour qui demander de l'aide c'est compliqué, elles préfèrent se débrouiller toutes seules. Elles sont exigeantes envers elles-mêmes et ne se reposent pas beaucoup . Subir une injustice crée quelque chose de très fort émotionnellement chez elles ou un évitement très très fort, comme si le monde s'effondrait. Elles cherchent à se justifier quoi qu'il arrive jusqu'à avoir raison ou jusqu'à ce que la personne en face lui dise qu'elle a raison, qu'elle comprend son point de vue, qu'elle la comprend, qu'elle comprend son ETRE. Pour guérir de cette blessure, ça va passer par se reconnecter au corps et accepter de ressentir ses émotions. Accepter qu'il peut y avoir du ressenti et qu'un ressenti et une émotion c'est pas toujours rationnel, c'est pas toujours juste, c'est parfois quelque chose qui nous dépasse et qui est de l'ordre de l'irrationnel et de l'imprévisible et revenir vers ça, c'est déjà renoncer à ce très grand besoin de justice. Ça va être aussi de travailler sur l'idée du perfectionnisme, donc amener la personne à ce qu'elle accepte qu'elle peut se tromper, qu'elle peut avoir dit quelque chose et revenir en arrière en se disant simplement "je me suis trompée, en fait je ne pensais pas exactement ça", qu'elle accepte d'être faillible, que tout n'est pas parfait, donc elle devra apprendre à aimer ses propres failles et ses propres défauts. C'est comprendre aussi que la vie n'est pas forcément juste et que les gens non plus, que l'injustice fait partie de la vie. Moyen de guérison : Sortir du perfectionnisme et développer de la flexibilité, se reconnecter à ses émotions, se ré-associer à soi et accepter que la vie soit injuste. Peurs associées : Peur de ressentir, peur de ne pas être compris, peur du manque de reconnaissance, peur du jugement Le médecin Pierre Janet (1859-1947), figure majeure dans la psychologie Française à la fin du XIX siècle a expliqué qu'après avoir subi un traumatisme, des violences physiques ou verbales, les victimes continuent à vivre l'évènement traumatique à travers leurs émotions toutes leur vie. Donc la personne est liée à son passé ce qui l'empêche d'avancer parce qu'elle reste cet enfant humilié, rabaissé, violenté par un parent qui avait l'ascendant sur elle et dont elle n'attendait qu'un amour inconditionnel de sa part. Un enfant pense toujours mériter les châtiments de ses parents. Il ne remet pas en cause les maltraitantes qu'il subit. Plus tard seulement il comprendra que ce qu'il a vécu était totalement injuste mais il gardera cette trace émotionnelle, ces blessures profondes à l'intérieur de lui ce qui l'empêchera d'être heureux, bien et épanoui. Cependant, toutes les blessures peuvent être réparées si la personne commence à faire le chemin inverse. Alors, comment se détacher de cet enfant intérieur et des blessures émotionnelles qu'il a subit ? Grâce à un accompagnement en hypnose, il va être possible d'apaiser l'enfant intérieur qui est en chacun de nous afin de pouvoir mener une vie plus en harmonie avec qui nous sommes vraiment et donc plus heureuse. C'est un long chemin à effectuer, ça demande d'accepter que cela prenne du temps. Il sera nécessaire de retourner à la source, de traverser des zones d'ombre, d'inconfort pour enfin pouvoir aller progressivement vers la lumière et nous libérer de tous ces fardeaux émotionnels qui nous empoisonnent la vie et qui nous empêchent d'être nous-mêmes et de mener une existence plus alignée avec qui nous sommes vraiment au fond. "Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort" Nietzsche Pour vous illustrer le chemin de la guérison, je vais utiliser la métaphore du verre d'eau . Imagine un verre rempli d'une eau transparente et limpide et que ce verre d'eau, c'est toi. Ajoute dans ce verre d'eau quelques gouttes d'un liquide rouge. Le rouge représente toutes les blessures émotionnelles, les conditionnements et toutes les croyances qui s'accumulent en toi tout au long de ta vie. Ensuite, fais couler un filet d'eau du robinet dans ce verre d'eau devenu rouge. L'eau qui se met à déborder du verre représente le début de ton processus de guérison. L'eau qui coule du robinet représente toutes les prises de conscience, toutes les ressources auxquelles tu te connectes et l'eau qui est évacuée représente les émotions, la souffrance et les blocages dont tu te libères. Tu vas alors constater qu'il faut un certain temps pour que l'eau qu'il y a dans le verre reprenne sa couleur initiale et redevienne transparente et claire, cependant, ce n'est plus la même eau qui est dans le verre, toute l'eau a changée. C'est la même chose qui se passe pour toi lorsque tu guéris de tes blessures émotionnelles. La guérison nous change profondément. Nous ne serons plus la même personne, c'est une nouvelle rencontre avec nous-mêmes qui commence. C'est une nouvelle rencontre avec la vie. Alors accepte que cela prenne du temps, accepte le processus. 🕊🤍
- VOYAGE INTERIEUR
Bien souvent, ça commence par poser une intention, celle de me laisser aller là où j'ai besoin d'aller pour découvrir les secrets de mon âme. Alors je ferme les yeux, et commence à prendre conscience de mon corps et de ma respiration en me focalisant dessus pendant quelques instants et je me laisse porter par une agréable sensation de calme et de relâchement pour entrer dans une rêverie qui m'emmène encore plus à l'intérieur de moi. Et je me retrouve sur un chemin que je connais bien qui me conduit vers une plage déserte sur laquelle se trouve une petite cabane en bois, simple, modeste, douce, chaleureuse et lumineuse dans laquelle je me sens bien. Je décide alors de faire quelques pas sur cette plage magnifique, bordée de cocotiers et de frangipaniers où les fleurs dégagent une sublime odeur ennivrante et je m'éloigne peu à peu de cette cabane et me laisse porter par le bruit des vagues qui dansent là devant moi, entrainée par la douce mélodie du sac et du ressac de la mer bleue turquoise qui scintille. Je sens les rayons du soleil réchauffer mon corps. Je me sens bien, en confiance, en sécurité. J'avance sereinement sur cette plage isolée et plus j'avance, plus je me connecte avec mon âme, cette partie de moi qui me connait si bien et qui sait quels sont mes besoins les plus profonds. J'avance encore pendant quelques instants et tout d'un coup, la douce lumière de cette plage s'assombrit peu à peu jusqu'à devenir presque noire et là, apparait un petit oiseau blanc qui vient prendre ma main pour me conduire vers une autre lumière qui transperce une petite lucarne qui me parait être lointaine. Alors commence un voyage dans la nuit où brillent des milliers d'étoiles toutes plus lumineuses les unes que les autres et je me laisse guider. C'est comme une musique qui m'appelle et qui me chuchote doucement dans le creux de l'oreille : "viens, c'est là que t'as besoin d'aller". Je me laisse alors portée, entrainée par cette mélodie, tout est OK. Quand soudain, me revoilà sur cette plage isolée et je ressens alors un besoin profond de me déshabiller, comme si en faisant ça ça me permettait d'enlever tous les masques portés depuis tant d'années sans vraiment comprendre à quoi ils servaient, pour découvrir enfin les secrets de mon coeur et complètement connectée à lui, je l'entends me murmurer ces quelques mots: "je vais te connecter à tes valeurs, celles qui t'animent au plus profond de toi". Je tends alors l'oreille pour bien écouter et un premier mot jaillit : AMOUR. Je ressens alors tout l'amour que j'éprouve pour tous ceux que j'aime, c'est comme un tourbillon de bien-être qui m'envahit tout d'un coup et c'est comme une évidence que c'est ça qui m'anime au plus profond de moi depuis toujours, que c'est de ça dont j'ai le plus besoin dans ma vie : Aimer, partager et recevoir. Remplie de gratitude, je tends à nouveau l'oreille pour écouter si y'a d'autres messages qui viennent et là, c'est le mot LIBERTÉ que j'entends raisonner. Je me laisse alors portée par cette nouvelle sonorité et je sens que je suis animée au plus profond de moi par le symbole de la liberté comme si c'était quelque chose d'ancré déjà depuis fort longtemps et je prends conscience que lorsque j'étais petite, je dessinais souvent la statue de la liberté comme si quelque chose en moi venait à travers ce dessin me transmette une information importante longtemps ignorée. Puis, complètement connectée à l'amour et à la liberté, je continue ce voyage intérieur qui me conduit vers un endroit magnifique, un écrin de verdure où chante une rivière alimentée par une jolie cascade. Je décide d'avancer vers cet endroit magnifique et d'aller m'installer sous cette cascade comme si cette eau pure et limpide allait me permettre de purifier mon corps, mon esprit et mon âme, comme si c'était un processus de nettoyage interne qui s'allait s'opérer alors je prends le temps et je laisse faire. Puis, j'entends à nouveau cette petite voix qui vient me demander maintenant de me délester de tous les poids encombrants et inutiles qu'il y a dans mon coeur comme pour l'alléger et je me laisse aller à ce nouveau processus de libération intérieure et regarde avec attention, l'eau de la rivière embarquer tous ces poids très très loin devant moi jusqu'à ce qu'ils disparaissent complètement de ma vue. Je reste encore quelques instants sous l'eau de la cascade et je sens que c'est tout mon corps qui se nettoie naturellement quand soudain des milliers de papillons, tous plus beaux les uns que les autres apparaissent là devant moi entourés de milliers de petites étoiles toutes plus étincelantes les unes que les autres qui viennent m'envahir complètement et qui se mettent à danser et à tourbillonner à l'intérieur de moi comme pour me faire danser à partir de maintenant, complètement connectée à moi-même et à mes besoins. Et là, c'est comme une évidence, l'émergence d'un nouveau message : "Tu as deux valeurs profondes qui t'animent et qui te mettent en réactions dès lors qu'elles ne sont pas entendues et respectées : AMOUR et LIBERTÉ. Ce sont tes besoins profonds qui t'apportent la paix et la sérénité à l'intérieur de toi". Puis, un nouveau symbole apparut : deux mains tendues orientées l'une vers l'autres qui viennent se toucher, ce même symbole que j'utilise souvent pour dire merci et qui signifie "Namasté", paix à ton âme, dans les cultures asiatiques, au pays du soleil levant, là où la plupart des gens, même les plus modestes cultivent la gratitude à l'intérieur d'eux-mêmes, sont remplis de sérénité et incarnent bien souvent la joie de vivre même quand il n'ont pas grand chose. Je reviens soulagée, en paix, ici et maintenant, de ce beau voyage à l'intérieur de moi. Et vous, savez-vous écouter les murmures de votre coeur ? Avez-vous envie vous aussi d'aller écouter les messages secrets qu'il a à vous délivrer ? Connaissez-vous quelles sont les valeurs qui vous animent au plus profond de vous ? Parfois, on croit savoir et pourtant on se trompe de chemin parce que ce n'est pas notre coeur qui parle, mais notre égo. Avec le coeur, toujours!🕊🤍
- ADDICTIONS ET COMPULSIONS : VOUS REPRENDREZ BIEN UNE PETITE DOSE DE BONHEUR ?
Il n'est pas simple de se défaire d'une addiction consciemment. Souvent, nous pensons que pour changer un comportement, il suffit d'avoir de la volonté, d'être fort et déterminé. Ah, si c'était si simple, la plupart d'entre nous y arriverait n'est ce pas ? En fait, derrière la compulsion, il y a quelque chose d'inconscient qui maintient le comportement compulsif et ça n'a rien à voir avec la volonté . Pour changer il surtout nécessaire dans un premier temps d'en avoir vraiment envie, d'être déterminé à changer , de se dire "Je veux" changer et non pas "il faut que", "je dois"changer. Le cerveau aime pas les obligations! L'intention est un élément déterminant pour activer tout processus de changement. Si l'on pense que seule la volonté est nécessaire pour changer, on se trompe et de penser ça, ça entrainera beaucoup de culpabilité si on n'y arrive pas. On va se sentir faible, ce qui va impacter l'estime que l'on a de soi et de surcroit, ça va renforcer le problème. A l'origine de nos comportements compulsifs se cache le mécanisme de la récompense. Je ne sais pas si vous le savez déjà, quand nous avons faim ou quand nous avons soif, c'est notre corps qui nous envoie une indication et logiquement, nous allons manger ou boire pour satisfaire le signal que nous envoie notre corps. De la même manière, quand nous avons froid, nous allons mettre un vêtement chaud pour se réchauffer, ou nous allons nous positionner près d'une source de chaleur. Nous agissons à chaque fois d'une manière positive pour nous. Ce sont les circuits neuronaux de notre cerveau qui procurent de la dopamine, hormone du bonheur, qui sont alors activés. Notre corps nous récompense pour que l'on comprenne que cette action est bonne pour nous et donc, à chaque fois que l'on va ressentir de la faim, de la soif ou du froid par exemple, on fera tout ce qu'il faut pour satisfaire la demande envoyée par notre corps. Notre cerveau fait le lien entre le bien-être ressenti et ce qui l'a déclenché. Par exemple, prenons l'addiction à la cigarette: Si j'ai l'habitude de fumer pensant me calmer quand je suis confronté à une situation de stress, alors à chaque fois que je vais ressentir du stress, mon cerveau va m'indiquer de prendre une cigarette. De la même manière, si je fume pour combler l'ennui ou un vide dans ma journée, et bien à chaque fois que je serai dans cette situation, je fumerai. Si je fume parce que je vis un moment convivial autour d'un verre avec des amis, ma famille, mes collègues de travail etc, et bien à chaque fois que je vivrai un moment convivial, je prendrai une cigarette et ainsi de suite... Notre cerveau reproduit à chaque fois le scénario afin de nous récompenser. Ce que vous ne savez peut-être pas, c'est que tout ce que notre cerveau a appris, il peut le désapprendre! En moyenne, notre cerveau a besoin de 28 jours pour transformer une habitude. Cependant, pour activer un changement, le cerveau a aussi besoin de mettre quelque chose d'autre à la place . Et c'est là qu'intervient l'hypnose. Dans un état modifié de conscience, le changement est plus rapide, mieux intégré parce que nous allons proposer à la part inconsciente responsable du comportement à changer de choisir entre plusieurs nouvelles possibilités qu'elle a elle-même envisagées, d'en choisir une et de l'adopter. Dans certains cas, ça peut suffire, dans d'autres cas, il sera nécessaire de remonter à l'origine de la compulsion afin de consoler le MOI du passé. Parfois, Il sera peut-être aussi nécessaire de travailler sur le stress, de le remettre au bon niveau, d'apprendre à lâcher-prise, d'apprendre à se détendre autrement qu'avec une cigarette; et souvent il sera nécessaire de faire le deuil de la cigarette, de lui dire au revoir pour passer à une autre étape de notre vie. En ce qui concerne l'addiction au tabac, des recherches ont montré que le taux de réussite d'abstinence avec une séance d'hypnose unique se situe entre 17 et 25 % (Berkoitz, Ross-Townend et Kohberger - 1979). Avec une seule séance, souvent, les personnes sont dégoutées du tabac sur le moment mais replongent dans les 4 mois qui suivent la séance et ce, parce que le travail de fond a pas été fait! Par contre, avec un traitement hypnotique comportant environ 5/6 séances, le taux de réussite d'arrêt du tabac augmente de manière spectaculaire et passe à 67% et le changement devient durable dans le temps. (Watking 1976 - Holroyol 1980 - Crasilneck et Hall 1985)
- QUI CHOISIR COMME ACCOMPAGNANT? Est ce bien la bonne personne que je vais choisir ?
La plus part du temps, avant de choisir un accompagnant, on a besoin de savoir qui il est, on cherche des renseignements, des recommandations, on lit des avis sur internet afin de mettre toutes les chances de notre côté pour s'assurer d'avoir fait le bon choix et d'être accompagné par la bonne personne. Mais on cherche la bonne personne par rapport à quoi ? A son niveau d'études ? son savoir en la matière, ses compétences professionnelles ? On peut se dire aussi que si la personne a vécu la même chose que nous, c'est qu'elle est capable de bien nous comprendre n'est ce pas ? Tous ces arguments sont valables bien sûr, cependant en matière d'accompagnement, il y a 2 facteurs tout aussi importants : - le 1er, c'est le rapport dans la relation, la confiance qu'on a en la personne qui nous accompagne et ça, on ne peut le savoir qu'en consultant une première fois car vous pouvez penser avoir trouvé la perle rare, peut-être qu'une fois en rendez-vous, l'accompagnant choisi ne vous conviendra pas car évidemment personne ne peut convenir à tout le monde! - Le 2ème facteur qui permet de faire un choix, et il est plus personnel celui-là, c'est de savoir qui est vraiment l'accompagnant que vous allez choisir? Qu'est ce qui l'anime ? Comme la plus part des accompagnants, c'est souvent une histoire personnelle, un chemin de vie un peu particulier qui nous a amené vers notre métier d'accompagnant, un peu comme une vocation mise au grand jour. Alors, je vais maintenant vous raconter une histoire et comme pour la plupart des histoires, ça commence par... Il était une fois, un petit oiseau blessé, écorché vif, perdu dans le flow de ses émotions incomprises et emprisonnantes qui a longtemps souffert d'un passé trop lourd, trop envahissant, trop présent dans son présent, l'empêchant d'aller de l'avant et d'entrevoir qu'il existe d'autres chemins, d'autres réalités possibles que l'histoire qu'il se racontait depuis tant d'années. Pendant sa jeunesse, bien souvent, il a tenté d'étouffer sa souffrance fumant ça et là pour s'évader de sa réalité beaucoup trop pesante pour lui et générant beaucoup de souffrance que personne n'entendait. Il se sentait incompris et seul face à ses angoisses, à ses peurs et son mal-être. Et au fil du temps, luttant en permanence contre lui-même, les maux de son âme sont devenus les maux de son corps qui a fini par se mettre à hurler de douleurs pour lui faire entendre que quelque chose dis-fonctionnait à l'intérieur de lui et qu'il n'écoutait pas les messages qui lui étaient envoyés par son âme au travers de son corps. Alors, un jour, ce petit oiseau blessé, enfermé dans sa cage, anéanti par ses douleurs physiques et psychiques a décidé d'aller consulter un Hypno pour soulager les maux de son corps et de son âme parce qu'après avoir fait plus de 5 années de psychothérapie pour l'aider à régler ses problèmes existentiels, il sentait bien que son problème était toujours là, présent, et il ne savait plus quel chemin explorer pour se défaire de ce qui l'empêchait d'exister et de se sentir bien et heureux. Il savait au plus profond de lui-même que ce qu'il ressentait ne pouvait trouver de réponse qu'à un autre niveau de consciente, dans la sphère plus profonde qu'on appelle inconscient. Chemin faisant, petit à petit, les choses se sont mises à changer pour lui, sa cage s'est progressivement ouverte et il a commencé à s'envoler. Evidemment, cela lui a demandé un certain temps, au début, il passait juste d'une branche à une autre, il n'allait pas trop loin cependant, il a continué à travailler pour pouvoir aller encore plus loin malgré ses douleurs en apprenant d'abord à les soulager, puis en acceptant de laisser derrière lui cette cage dans laquelle il était enfermé depuis tant d'années, en faisant la paix avec son passé, en acceptant aussi d'affronter ses peurs une à une, en travaillant sur ses blessures émotionnelles et ainsi retrouver progressivement la confiance en lui, en la vie, qui lui avait tant manqué tout au long de son existence et ainsi, il finit par s'envoler vers de nouvelles contrées et devenir ainsi de plus en plus libre, serein, épanouis et vivre en harmonie avec lui-même. Alors, vous allez peut-être vous demander : Si ce petit oiseau avait pansé ses blessures bien plus tôt, lorsqu'il était encore qu'un oisillon, quel aurait été son parcours ? Probablement qu'il aurait été bien différent parce qu'il aurait été beaucoup plus fort et mieux armé pour affronter sa vie d'oiseau. La vie n'est pas un long fleuve tranquille, il faut apprendre à naviguer avec le courant et non contre lui et c'est ce qu'il a appris à faire grâce à l'hypnose en changeant de croyances, en se confrontant à ses peurs, en faisant la paix avec son passé, en apprenant à gérer ses émotions et à mieux se comprendre, afin qu'une nouvelle histoire puisse s'écrire et ouvre le champ des possibles. Alors, si cette histoire a raisonné pour vous et que vous sentez que vous avez besoin d'aide, je suis à votre disposition pour en discuter avec vous.
- COMMENT ARRETER DE FUMER GRÂCE A L'HYPNOSE?
Vous avez décidé d' arrêter de fumer ? De vous libérer de ce fléau de retrouver votre liberté? Grâce à l'hypnose, vous allez atteindre votre objectif et éliminer cette addiction de votre vie. Vous voulez arrêter ou vous avez essayé d'arrêter de fumer plusieurs fois et à chaque fois, vous vous êtes dit : "cette fois c'est la bonne" puis vous avez senti que le manque et l'obsession de la cigarette était toujours présente. Vous êtes devenus irritable et nerveux avec votre entourage, vous avez peut-être aussi eu du mal à résister quand vous étiez entourés d'autres fumeurs ou que vous étiez face à une situation stressante. Alors, peut-être avez-vous mis des patchs pour vous aider et que ce soit plus facile pour vous, ou alors, vous avez pris des médicaments qui n'ont pas marché ou seulement de façon temporaire et vous avez fini par craquer et vous avez repris une cigarette... Et vous vous êtes probablement senti coupable d'avoir si peu de volonté! Savez-vous qu'arrêter de fumer n'est pas une question de volonté? Sinon, vous vous seriez arrêté depuis longtemps n'est ce pas ? Bien sûr, vous connaissez surement déjà toutes les raisons pour lesquelles vous devriez arrêter de fumer : il y a d'abord la santé, puis l'argent, le bien-être, la liberté retrouvée, le vieillissement prématuré... Mais savez-vous quelles sont les peurs qui vous empêchent bien souvent de vous arrêter de fumer ? Il y a la peur de renoncer à votre plaisir, la peur de faire face au stress, la prendre de prendre du poids, la peur de l'échec, la peur du manque, la peur que ce soit impossible... Statistiquement, les taux de réussite de sevrage tabagique varient d'une méthode à une autre. Par exemple, avec les patchs, le taux de réussite est de 14% , avec les médicaments il est d'environ 20%, avec l'acuponcture il avoisine les 15% et avec l'hypnose, le taux de réussite varie en fonction de la méthode employée. Selon les recherches effectuées sur l'utilité de l'hypnose pour un arrêt du tabac, il a été démontré qu'en utilisant une technique faisant appel à une seule séance d'hypnose, le taux de réussite se situe entre 17 et 25% dans la plupart des études (Berkowitz, Ross, Townsend et Kohberg - 1979) En 1978, Stanton annonce lui un taux de réussite de 45% et Gross annonce un taux de réussite de 31% d'abstinence sur 6 mois. En fait, bien souvent l'hypnose ne donne pas de meilleurs résultats que d'autres approches quand elle est utilisée lors d'une seule séance. Par contre si on étudie les programmes de traitement hypnotique comportant 4 à 5 séances, le taux de succès augmente de manière spectaculaire. Or, en 1970, Holroyd en 1980 et Crasilneck et Hall en 1985 rapportent un taux de réussite de 64% avec un suivi sur un an. Nuland et Field en 1976 ont eux obtenu un taux d'abstinence de 60% après 4 séances hebdomadaires et avec un traitement en 5/6 séances, en 1976 Walkins a obtenu un taux de réussite de 67% avec un suivi sur 6 mois. C'est pour cette raison qui me parait évidente pour que vous arriviez enfin à vous libérer de la cigarette que j'ai choisi d'accompagner les personnes désirant être sevrée de l'addiction du tabac sur plusieurs séances, en général, 5/6 suffisent et parfois, cela va même plus vite. Je vais vous expliquer maintenant pourquoi cette méthode apporte d'excellents résultats. Il est important de comprendre comment se crée l'addiction et tout d'abord commençons par définir ce qu'est une compulsion et ce qu'est une addiction. Un comportement compulsif est un comportement qu'on ne peut pas réfréner. Lorsque nous tentons d'y résister ou de le différer, nous ressentons alors une gêne, ou même une angoisse. L'addiction est le rapport exagéré, voire pathologique, qu'on entretient avec la substance ou un comportement. Nous constatons souvent des réactions automatiques en nous-même lorsque nous avons un comportement addictif. Nous sommes comme "dirigé" par une force inconsciente, comme guidés par un désir qui nous dépasse, que nous ne maîtrisons pas. Il est donc logique, pour nous défaire de ces réactions de comprendre ce qui se joue en nous à un niveau caché. A l'origine de nos comportements compulsifs se cache un mécanisme de survie : Le mécanisme de la récompense , même quand ce n'est pas très écologique pour nous. Pour survivre, nous devons avoir des comportements positifs et constructifs. Par exemple, quand nous avons faim notre corps nous envoie inconsciemment l'info qu'il a besoin de carburant et très naturellement, nous allons manger en réponse à cette demande et notre corps va nous envoyer une sensation de plaisir et de satisfaction. C'est la même chose quand nous avons froid, nous allons nous couvrir ou nous positionner près d'une source de chaleur et ceci nous procure une sensation agréable de réchauffement et de confort. A chaque fois que nous agissons de manière positive pour nous, notre corps nous procure du bien-être. Ce sont alors les réseaux neuronaux qui libèrent de la dopamine (hormone du plaisir) qui sont activés et notre corps nous récompense afin qu'on enregistre que cette action est bonne et donc on éprouve le besoin de la reproduire ensuite. Ça se fait tout seul, à un niveau inconscient. Ce qu'il faut savoir également, c'est que notre cerveau est prédictif, c'est une machine à anticiper , donc il a modélisé nos comportements pour répondre à des demandes inconscientes et donc c'est pour ça qu'à chaque fois que j'ai faim et que je mange et je suis récompensé en ressentant de la satisfaction, du plaisir. De la même manière, à chaque fois que je fume, je réponds à une demande inconsciente que le cerveau a modélisé dès les premières cigarettes et ça me procure une sensation de soulagement à chaque fois que je reproduis cette action parce que ça répond au besoin mis en place quand j'ai commencé à fumer. L'idée de volonté pour arrêter une addiction ou une compulsion est contre-productive parce que les personnes vont alors culpabiliser et se dire qu'elles n'ont pas assez de volonté. On ne sort jamais de la compulsion par la volonté parce que c'est quelque chose qui s'est crée dans la vie des gens qui a déréglé le comportement parce qu'un jour ça a été utile pour la personne, ça a servi à quelque chose. Avec l'hypnose, on va donc aller chercher ce que permet le comportement addictif qui vous embête afin de le transformer en autre chose de mieux aujourd'hui pour vous et obtenir une transformation durable. On est dans un processus de ré-éducation. Et c'est la raison pour laquelle le dégout procuré lors d'une séance unique ne fonctionne seulement que pendant quelques temps et pas sur le long terme et donc la plupart des gens recommencent à fumer au bout d'un certain temps lorsque le dégout s'est estompé et ne produit plus d'effet. C'est un peu comme quand vous avez une gastro, souvent, vous n'avez pas envie de manger, vous êtes écoeurés et quand la gastro passe et bien vous avez de nouveau envie de manger... Quand on modifie l'état de conscience, les perceptions changent et donc les changements deviennent possibles et se font plus naturellement. L'accompagnement hypnotique que je propose pour un arrêt du tabac se déroule en 4 étapes. La 1ère étape est de comprendre et d'observer le mécanisme de la récompense. Les éléments qui créent une addiction sont que la sensation de plaisir est exagérée par rapport à ce que ça devrait nous apporter. Par exemple beaucoup de personnes fument pour avoir un soulagement, comme une récompense et ressentent alors quelque chose d'agréable. La 1ère étape est donc de comprendre comment s'est créé le lien entre la satisfaction, le plaisir et l'objet de la cigarette. C'est une 1ère étape de détachement. Je vais également vous proposer de faire des exercices d'auto-hypnose entre chaque séance afin que vous vous détachiez à chaque fois un peu plus de la cigarette et vous en libérer de plus en plus. Ensuite, à la 2ème étape , nous allons ensemble travailler sur vos envies, en désactiver certaines, et nous allons aussi travailler sur vos blocages, sur ce qui empêche le changement. Parfois, il y a des résistances au changement et il y a besoin de faire des compromis, de négocier avec la part inconsciente responsable du comportement à changer. C'est ce qu'on appelle faire une"négociation entre parties. Par exemple, parfois il y a besoin de négocier entre la part inconsciente qui veut arrêter de fumer, celle qui dit "c'est important pour ma santé, je pourrai mieux respirer, devenir plus performant sportivement, j'aurai plus d'énergie"etc... et celle qui maintient le problème et qui dit "oui mais moi ça me permet de me détendre, de faire une pose, de passer un moment convivial avec mes amis"etc...Ces deux parts de vous vont devoir trouver un terrain d'entente et se mettre d'accord. Lors de la 3ème étape , je vais vous accompagner, dans un état modifié de conscience afin que vous trouviez d'autres systèmes pour obtenir ce que la cigarette va procurer, vous allez créer d'autres fonctionnements pour obtenir la même chose que ce que la cigarette crée. Par exemple, si la cigarette vous permettait de gérer votre stress, vous allez demander à la part inconsciente responsable du comportement à changer de trouver un autre moyen de gérer votre stress. Si la cigarette vous permettait de faire une pause, vous allez demander à votre part inconsciente de trouver une autre façon de faire une pause. Du coup, en faisant ça, on enlève à la cigarette ce qu'elle était censée vous apporter et cela va énormément aider au sevrage de se faire et donc de se défaire de l'addiction. C'est une étape de changement de comportement. Reste enfin la 4 ème étape , c'est l'étape de consolidation. Une fois que vous vous êtes défait de l'habitude de fumer, on va solidifier le tout pour éviter de re-fumer. On va ensemble solidifier le nouveau comportement pour qu'il s'ancre à un niveau inconscient et c'est ça qui permettra au changement d'être durable. Vous l'aurez compris, le travail hypnotique que je propose est adapté aux besoins et aux motivations de chaque personne , c'est pourquoi une séance type pour tout le monde d'arrêt du tabac a peu de chance de fonctionner! Les séances peuvent avoir lieu en présentiel ou en visioconférence si vous habitez loin de mon cabinet. Pour les séances en vision, les règlements seront à effectuer par virement directement sur son compte professionnel préalablement à la séance. Je reste à votre entière disposition pour toutes questions complémentaires. Prenez bien soin de vous.
- COMMENT GERER VOS DOULEURS CHRONIQUES?
La douleur est un signal d'alerte de notre corps pénible dont on cherche à tout prix à se débarrasser. La douleur est perçue par le cerveau. Elle est virtuelle et pourtant bien réelle. Je m'explique : Imaginez un rétroprojecteur qui projette une image sur un écran. Pour que l'image existe, il faut un émetteur de lumière, un milieu qui transmet la lumière et un écran pour visualiser l'image. L'image que nous voyons sur l'écran est totalement virtuelle comme la diapositive qui a donné naissance à l'image n'a rien à voir avec le paysage réel, c'est une image projetée sur l'écran et pourtant on s'y croirait n'est ce pas ? il suffit d'oublier qu'on est dans une salle de cinéma. Le mécanisme de la douleur fonctionne de la même manière. Pour qu'il y ait douleur, il faut qu'il y ait une cause de départ. C'est la réalité, le paysage réel qui a été photographié. Si on transpose pour la douleur la réalité, c'est l'agression. L'agression est transformée par les cellules sensitives en influx nerveux qui va parcourir les nerfs qui servent de transmetteurs puis le message est décodé par des structures situées sous le cerveau qui la projettent sur l'écran géant qui est le cerveau. L'image que le cerveau perçoit est virtuelle et pourtant la douleur ressentie est bien réelle. Parfois, l'image a disparu mais la douleur est encore là, comme un souvenir douloureux et parfois l'image est encore là, dans la tête alors que l'agression n'existe plus, le cerveau la recrée. Ce qui est indéniable, c'est que la douleur est bien réelle, vous la ressentez bien dans votre corps. En même temps, il n'est pas rare que les douleurs soient amplifiées par des facteurs émotionnels et mentaux. Le lien entre le corps et les émotions est lui aussi bien réel. La douleur est une partie de nous qui s'exprime à travers des murmures et des hurlement. Elle a besoin d'être entendue, reconnue, comprise. Alors lui donner de la place pour qu'elle s'exprime plutôt que de la maudire est un pas vers une meilleure connaissance de soi et une guérison émotionnelle. Si le symptôme apparait, c'est pour une bonne raison, à nous de découvrir laquelle et l'hypnose aide à créer cet espace d'expression. La douleur n'est qu'une information utile pour nous indiquer un dysfonctionnement, elle est une alerte que le corps émet pour attirer notre attention et il faut toujours aller consulter un médecin préalablement avant de faire un travail en hypnose ; une fois que le diagnostique médical est posé, l'hypnose peut alors être une réponse qui permet d'interférer avec nos ressentis et modifier nos perceptions. Souffrant d'une spondylarthrite ankylosante, la douleur, je connais bien... J'ai souvent voulu la faire taire pendant longtemps et elle raisonnait de plus en plus fort, comme pour me dire "Eh, t'as pas encore entendu le message, t'as pas compris que j'ai des choses à te dire, je t'envoie des messages mais tu ne les écoutes pas." Alors, grâce à l'hypnose, j'ai appris à l'écouter et avec les outils de l'hypnose j'ai appris aussi à la détourner plutôt que de me focaliser dessus au point de l'empirer. Ce que je vous propose, c'est de vous accompagner tout en douceur pour vous apprendre à vous aussi lors des séances comment soulager vos douleurs avec des exercices que vous pourrez vous approprier et refaire chez vous en auto-hypnose en fonction de vos besoin. Apprenez à écouter les murmures de votre corps, avant de l'entendre hurler. "Les crises, les bouleversements et la maladies ne surgissent pas par hasard. Ils nous servent d'indicateurs pour rectifier une trajectoire, explorer de nouvelles orientations, expérimenter un autre chemin de vie" Carl Gustave Jung
- COMMENT RÉGLER LES PROBLÈMES D'INSOMNIES?
LES TROUBLES DU SOMMEIL : La plus grande partie des troubles du sommeil est en relation avec des désordres psychiatriques, ou la dépendance à l’alcool ou aux drogues, qui vont demander des interventions élargies sur ces problèmes en même temps que sur le trouble symptomatique. Il est donc d’une importance primordiale d’évaluer soigneusement les troubles du sommeil pour apprécier les acteurs qui y contribuent. Avant de considérer une intervention en hypnose, il faut éliminer les problèmes de dépression, les troubles médicaux (apnées, myologies), les dépendances, et l’excès de consommation de caféine ou de nicotine. Il y a néanmoins un certain nombre de patients dont le sommeil est perturbé par une hyper-activité cognitive et des schémas conditionnés incompatibles avec le sommeil (habitude de ruminer, de repasser ou d’analyser de manière compulsive les activités de la journée ou de planifier les événements futurs, de lire ou de regarder la TV avant de dormir). Une excitation du système nerveux central (anxiété ou tension) et des conflits sous-jacents (inconscients) ou des peurs qui interrompent le sommeil peuvent entrainer des troubles du sommeil. Ces patients peuvent tirer de grands bénéfices d’intervention de l’hypnothérapie. Les stratégies de base peuvent comporter : l’entrainement à l’auto-hypnose pour faciliter une profonde relaxation musculaire Le recours à des techniques complémentaires d’auto-hypnose pour contrôler l’hyper-activité cognitive (par ex l’écoute d’enregistrements comportant des activités monotones comme écouter des suggestions répétitives, descendre un très long escalier, relaxation profonde) Et quand ces 2 stratégies ne sont pas couronnées de succès au bout de 4 ou 5 séances, exploration inconsciente des fonctions ou conflits sous-jacents associés au troubles du sommeil. En association avec l’hypnose, il est recommandé que le patient ne soit au lit que pour dormir ou faire l’amour. Toutes les autres activités comme regarder la TV, lire, repasser mentalement sa journée, planifier des activités du lendemain, ou manger, ne doivent pas être pratiquées dans le lit. A/ Si le patient s’engage dans l’une de ses activités, il doit décider s’il souhaite la poursuivre, de se lever et aller dans une autre pièce. B/ Si le patient est encore réveillé 20 minutes après le coucher, il doit se lever et se lancer dans une activité constructive. C/ le patient ne doit aller au lit que lorsqu’il est fatigué, il ne doit jamais faire de sieste dans la journée et il doit régler son réveil pour se lever à la même heure tous les jours. Il est intéressant de se rappeler de souvenir agréables à propos du sommeil, ce qui détend le patient et le distrait d’autres activités mentales. Les suggestions de GRUENEWALD et STANTON mettent l’accent sur l’utilisation de l’imagination pour favoriser la relaxation et fixer l’attention mentale. La technique de SPIEGEL encourage le patient à se relaxer grâce à la perception d’une sensation de flotter, puis à la prise de distance vis-à-vis des pensées en les mettant sur un écran imaginaire. COMMENT OPTIMISER LES CYCLES DE SOMMEIL: Il est important de connaitre son cycle de sommeil. La plupart des gens ne connaissent pas du tout les rythmes de sommeil, on sent bien qu’on a des phases, des moments où on est un peu assoupli, des moments au contraire où on est très réveillé, mais ça reste un petit peu flou cette idée là, alors que finalement, si vous arrivez à mieux connaitre vos rythmes de sommeil, ça va vous aider à optimiser votre sommeil. Un cycle de sommeil est constitué de 4 étapes. la 1 ère étape, c’est l’étape de somnolence , c’est à dire que c’est le moment où on commence à se poser, où on commence à se détendre, on commence à proposer à nos pensées de ralentir, ça se fait tout seul en fait, et notre corps aussi rentre dans un rythme différent. Et cette 1 ère étape, nous amène tranquillement vers la 2ème étape. La 2 ème étape, c’est l’étape de sommeil léger. Là, on est vraiment endormi, y’a vraiment une signature particulière dans le cerveau disant qu’on dort vraiment. Ces 2 phases en moyenne représentent 50 % de notre sommeil. Si je vous réveille alors que vous étiez dans un état de sommeil léger, vous n'allez pas avoir l’impression d’avoir dormi. On va favoriser cette étape là pour le réveil. Si vous vous réveillez au moment où vous êtes en train de somnoler ou au moment où vous êtes dans un sommeil léger, ben vous serez pas fatigué du tout, vous serez en forme. la 3 ème étape, c’est la phase du sommeil profond , c’est vraiment le moment où le cerveau fonctionne le moins. Le cerveau ne s’arrête jamais, le cerveau ne dort jamais, mais c’est à ce moment là que tous les rythmes sont ralentis, les pensées sont ralenties. Ici, on va reconstituer toute notre énergie physique, c’est le moment où le corps se repose. La 4 ème étape du sommeil, c’est celui qu’on appelle le sommeil paradoxale . Il est paradoxale parce que le cerveau est hyper-activé à ce moment là , presque qu’au même niveau que l’éveil. c’est paradoxale parce que le corps lui, est dans l’incapacité de bouger , et souvent, ici si vous vous réveillez, on se sent vraiment bizarre et c’est ici qu’on peut ressentir ce que l’on appelle les paralysie du sommeil. Le sommeil paradoxale ne dure à peine que quelques minutes, entre 5 et 15 minutes selon les personnes, et selon le cycle. C’est à ce moment là, que le cerveau va récapituler énormément d’informations de savoir en mémoire, et c’est là qu’on rêve. Ces cycles là se répètent en permanence dans notre vie. Le tout fait un cycle d'une 1H30 environ, c’est que c’est pas exactement le même rythme à chaque fois. En début de nuit, celui qui va durer le plus longtemps, c’est le sommeil profond, le corps se repose . En fin de nuit, on va faire plus de sommeil paradoxale , ce qui nous arrange parce que finalement, on va avoir plus de chances de se souvenir de nos rêves de fin de nuit parce que le sommeil paradoxale sera plus grand. Souvent, lorsque les gens n’arrivent pas à s’endormir, ça se joue sur la 1 ère phase, la phase de somnolence. C’est vraiment le moment où le train arrive; si on se laisse aller, qu’y’a rien de particulier qui se passe dans votre cerveau, on va rentrer dans le sommeil. Si à ce moment là on pense à des choses qui nous stressent, à des choses qui nous embêtent, au travail, si on pense à d’idée de se dire « il est absolument important que je m’endorme parce que sinon demain… », là ce que je suis en train de faire, c’est que je mets de l’énergie, de l’anxiété, dans cette phase là, et vous allez forcer votre cerveau à ne pas rentrer dans le rythme, du cou, vous allez pas pouvoir accéder au reste du sommeil. Et c’est sur ça qu’on vient travailler en auto-hypnose, car c’est l’idée de pouvoir s’endormir en paix pour pouvoir justement prendre le train du sommeil. Et ce que je vais vous demander, c’est d’être attentif à vos rythmes, tout le long de votre journée car ces rythmes là existent aussi pendant la journée, car pendant la journée, on va avoir aussi un coup de pompe environ toutes les 1H30. L’idéal, c’est d’avoir un petit carnet et de noter à chaque fois que vous avez un petit coup de pompe pour remarquer leur régularité, l’espacement entre les coups de pompe, et vous allez même sans doute remarquer que d’un jour à l’autre, et bien ça arrive casiment à la même heure. Si vous savez par exemple que vous avez ce coup de pompe à 23H15 le soir, et bien c’est peut-être le meilleur moment pour rentrer dans le sommeil. Vous savez, on les sens venir ces coups de pompe, mais je ne parle pas de celui qu’on peut avoir juste après manger qui peut être un peu faussé par la digestion, mais quelques fois on sent que notre rythme ralenti, qu’on a un peu plus de difficulté à être attentif, si quelqu’un nous parle on est plus dans la rêverie et ça, c’est un super truc pour reconnaitre les petits coups de pompe. En fait ce sont ces petits moments où on commence un cycle, et c’est intéressant d’y être attentif dès le matin, parce que quelque soit le moment où vous vous réveillez, et bien vous allez pouvoir sentir que parfois c’est 1H30 après que vous allez avoir le coup de pompe, et si vous savez qu’à une heure précise vous allez avoir ce coup de pompe, préparez vous quelques minutes avant de l’avoir pour vous endormir le soir au bon moment et vous réveiller ensuite au bon moment. Et même pour une sieste, avec cette connaissance, on sait exactement quand la faire. Quand vous connaissez vos rythmes de sommeil, si vous avez quelque chose d’important à faire et que ça tombe pile quand vous êtes dans le rythme de somnolence, et bien c’est pas le moment le plus efficace pour faire ce qui est important, et en connaissant vos rythmes de sommeil vous pourrez ainsi avancer, ou reculer l’heure pour faire ce que vous avez d’important à faire. QUEL GENRE D'ACCOMPAGNEMENT JE PROPOSE : Ce que je vais vous proposer dans mes accompagnements, c'est de vous apprendre à diminuer le rythme de vos pensées et à apaiser votre esprit. Je ne sais pas si vous le saviez déjà mais nous avons en moyenne plus de 60.000 pensées par jour (étude du Dr Daniel Amen en 2005) et sur ces 60.000 pensées nous en choisissons volontairement moins de 10% et presque 90% de nos pensées sont récurrentes d'un jour à l'autre. Non seulement la pensée pense toute seule quasiment en permanence et en plus elle a tendance à tourner en boucle et ressasser donc ce qui est important dans un premier temps, c'est de vous apprendre à repousser vos pensées, à les atténuer pour qu'elles se calment et prennent de la distance, qu'elles s'éloignent pour faciliter l'endormissement. Je vais également vous apprendre à détendre votre corps , à vous décharger de tout ce que vous avez porté dans la journée en utilisant des exercices de respiration. Je vais aussi vous apprendre des auto-suggestions pour faciliter l'entrée dans le sommeil en activant votre imagination comme par exemple imaginer une chambre dans laquelle vous -vous sentez super bien et qui invite au sommeil, en vous apprenant également à vous laisser glisser dans le sommeil en utilisant des techniques telles que aller d'association d'idées en association d'idées , apprendre à vous parler avec douceur au moment du coucher. Dans certains cas, je vous apprendrais à vous concocter une potion sommeil, comme si vous preniez un somnifère virtuel, en cas de cauchemars, je vous apprendrais comment vous en débarrasser. Et puis parfois, si les insomnies sont liées à du stress ou de l'anxiété, il sera nécessaire également de travailler sur ces facteurs qui souvent empêchent de dormir. Vous êtes acteur de votre changement et le but de mes accompagnements est de vous apprendre des techniques afin que vous soyez autonomes car lorsque vous vous coucherez, je ne serais pas dans la chambre avec vous pour vous accompagner afin que vous vous endormiez, il me semble donc important de vous apprendre comment vous endormir paisiblement tout seul.
- QUELLES SONT LES FAUSSES CROYANCES SUR L'HYPNOSE?
Il n'y a pas besoin d'avoir de don pour faire de l'hypnose, elle s'apprend et nécessite seulement beaucoup de travail et de curiosité. L'hypnose ne présente aucun danger, c'est parfaitement inofensif, son utilisation quand à elle provoque le changement. C'est un outil efficace et puissant. Il n'y a aucune perte de contrôle avec l'hypnose, beaucoup de personne ont cette fausse croyance. Bien au contraire, l'état hypnotique permet d'avoir une plus grande lucidité; en transe hypnotique, nous gagnons en contrôle sur nous-même et sur notre vie. "L'hypnose n'endort pas, elle éveille." François Roustang
- QUELLE EST MA VISION DE L'HYPNOSE ?
Les états modifiés de conscience permettent de faire un pas vers soi. C'est une introspection, un voyage à l'intérieur de soi-même et c'est en allant à l'intérieur que l'on peut changer notre regard sur l'extérieur, avoir une autre compréhension des évènements, une autre vision sur ce qui nous bloque, sur ce qui nous empêche d'avancer dans notre vie. En changeant notre regard sur la situation, il devient donc possible de créer une nouvelle réalité plus adapté à ce dont nous avons besoin aujourd'hui pour devenir la meilleure version de vous-mêmes. L'hypnose est une porte qui permet d'accéder à l'espace qui crée et installe nos comportements et nos réactions vis à vis du monde. En y accédant, on peut entrevoir et commencer à prendre d'autres chemins possibles que ceux qui nous empêchent d'être nous-mêmes et heureux dans notre vie. Milton Erickson disait : "Pour bien faire de l'hypnose : 3 points : observer observer bien faire les 2 premiers " Personnellement, j'ajouterai aussi ECOUTER! Ecouter sans jugement, sans pré-supposé, juste écouter et observer ce qui se passe pour l'autre, être présent, attentif pour son client, avoir de l'empathie, créer un rapport de confiance entre le client et le thérapeute pour qu'il puisse aller lorsqu'il est dans un état de conscience modifié là où il y a quelque chose à guérir, à consoler, à rassurer, à transformer, à changer, ou à faire grandir lorsqu'il s'agit de développer une compétence. Le travail se fait pas à pas, main dans la main. Le patient et le thérapeute avancent ensemble. La personne est active de son changement, les réponses sont déjà à l'intérieur d'elle et le thérapeute en hypnose l'accompagne en utilisant tous les outils de l'hypnose afin qu'elle trouve elle-même ses propres réponses. Mon job, c'est d'aider les gens à améliorer leur quotidien et ainsi qu'ils se sentent mieux dans leur tête, dans leur corps et dans leur vie. Ce qui m'anime dans mon travail, c'est de voir de quelle manière des personnes passent d'une situation dans laquelle elles sont engluées, figées, à une situation dans laquelle elles retrouvent de la flexibilité et du mouvement dans leur vie; de les voir se sentir bien et porter un regard différent sur ce qu'elles vivent et sur ce qu'elles sont. Nos peurs profondes ou blessures émotionnelles sont de véritables moteurs inconscients qui la plus part du temps génèrent des comportements d'évitement ou de compensation qui créent de véritables souffrances et enfermements à l'intérieur des gens. De les voir s'en libérer me procure une immense joie parce que je sais à quel point ça fait du bien! Personnellement, l'hypnose a changé ma vie, m'a redonné confiance en moi, et m'a permis de croire qu'une autre manière de vivre était possible. Ce qui est très important aussi pour moi c'est d'accompagner des jeunes ados pour leur apprendre à gérer leurs émotions et switcher des croyances limitants par des croyances aidantes. Les jeunes créent très rapidement les changements dont ils ont besoin pour eux parce qu'à cet âge là, leur imagination est très active et l'hypnose est un activateur de l'imagination ce qui favorise les changements. Ainsi ils ont une meilleure connaissance d'eux-mêmes et savent ensuite mieux gérer le chamboulement émotionnel dont ils sont victimes à cet âge là, ce qui très souvent, les aide à se sentir bien dans leurs baskets et à garder le contrôle sur leur vie. De mon point de vue, il vaut mieux construire un ado fort plutôt que de le réparer une fois qu'il sera adulte. Alors, je suis là pour vous accompagner et vous tendre les clés afin que vous vous libériez de ce dont vous avez besoin et c'est vous qui allez ouvrir la porte de la cage dans laquelle vous êtes actuellement enfermés afin de vous libérer et être en harmonie, en adéquation avec qui vous êtes vraiment. "les crises, les bouleversements et la maladie ne surgissent pas par hasard. Ils nous servent d'indicateurs pour rectifier une trajectoire, explorer de nouvelles orientations, expérimenter un autre chemin de vie." Carl Gustav Jung
- QU'EST CE QUE PERMET L'HYPNOSE? QUEL EST SON CHAMP D'APPLICATION ?
L'état d'hypnose permet à une personne d'être en relation avec des fonctionnements, des connaissances, des compréhensions qui ne sont pas accessibles dans des états habituels et c'est en cela que l'hypnose est un moyen puissant qui facilite les prises de conscience et les changements. Les états hypnotiques transforment notre rapport à la réalité et modifient aussi notre suggestibilité; nous sommes plus disponibles et attentifs, ils affinent notre compréhension de nous-même et donc facilitent la transformation d'une idée en acte. L'efficacité de l'hypnose est aujourd'hui reconnue et établie notamment grâce aux neurosciences et son champ d'application est très vaste et varié notamment sur le plan thérapeutique comme par exemple pour gérer le stress, l'anxiété, améliorer l'estime de soi, ré-équilibrer les émotions, améliorer un comportement, se débarrasser d'une phobie, gérer les troubles de l'humeur, du sommeil, alimentaires, traiter les addictions, les traumatismes, les problèmes de peaux, faire un deuil ou apprendre à gérer des douleurs (après avis médical bien sûr). Outre le domaine thérapeutique, l'hypnose permet également de développer des compétences comme apprendre à mieux se concentrer, être plus créatif et améliorer des performances sportives par exemple.
- QU'EST CE QUE L'HYPNOSE ?
De nos jours, la définition la plus connue de l'hypnose est un état modifié de conscience entre veille et sommeil provoqué par la suggestion. L'hypnose peut être définie comme étant l'ensemble des techniques et processus capable d'altérer la subjectivité d'un individu de manière temporaire (expérience hypnotique ou de manière pérenne (changements). L'hypnose est un état psychologique banal que nous connaissons tous. Par exemple, lorsque vous êtes absorbé par un sujet qui vous préoccupe, vous aurez peut-être remarqué que lorsque vous conduisez votre voiture, vous pouvez conduire sans vous rendre compte du chemin parcouru. De même, si vous êtes cinéphile ou passionné de littérature, il vous est probablement arrivé d'être absorbé par une histoire au point de ne pas entendre les propos d'une personne qui s'adresse à vous. Si vous êtes passionné par l'informatique ou les jeux vidéo, vous savez comme il est facile de perdre toute notion du temps et vous avez certainement "décroché" de la réalité extérieure lorsque vous attendez votre tour dans une salle d'attente en plongeant inconsciemment à l'intérieur de vous-même. Tous ces états sont appelés "transe ordinaire". Ils provoquent un déplacement spontané de l'attention vers des stimuli internes et nous vivons ces types d'états hypnotiques plusieurs fois dans la journée sans même s'en apercevoir. La variation des états de conscience est une chose naturelle que nous connaissons tous. La rêverie, l'absorption ou la contemplation entraient aussi des modifications d'état de conscience. Par conséquence, chacun d'entre nous peut parvenir à rentrer dans un état d'hypnose. Il n'existe pas de résistance à l'hypnose, mais seulement des techniques non adaptées à certaines personnes, tout comme il n'existe pas de résistance au cinéma et à la littérature mais une sensibilité personnelle qui fait que nous allons entrer avec plus ou moins de facilité dans un livre ou dans un film; l'idée de la résistance à l'hypnose est une idée reçue. Un état devient hypnotique quand il change de façon significative notre rapport à l'intérieur et/ou à l'extérieur grâce à une induction qui permet de décaler l'état de conscience vers les parties inconscients, celles qui nous gèrent à 95% sans que nous y portions notre attention. Pour vous donner quelques exemples, quand vous respirez, vous ne pensez pas à respirer, ça se fait tou seul et de la même manière, lorsque vous marchez vous n'y pensez pas et pourtant vous avancez. Tous ces fonctionnements internes se font automatiquement, sans que nous ayons à y penser, c'est géré à un autre niveau de conscience. "Nous avons tous appris à marcher et puis quelque chose a automatisé cet apprentissage...pourtant, nous ne savons pas comment, ni à quel moment cela s'est produit." Milton Erickson
- COMMENT L'HYPNOSE AGIT SUR NOTRE CERVEAU ?
Aujourd'hui, l'imagerie cérébrale permet de visualiser ce qui ce passe dans le cerveau quand on est dans un état modifié de conscience. Etre dans un état modifié de conscience ça permet : - de modifier des perceptions - d'assouplir la façon d'être au monde afin que la personne s'adapte à la réalité - de remettre du mouvement là où c'est figé - de quitter le contrôle de l'intellect et rejoindre une sensorialité, un monde plus à l'intérieur, une introspection - d'avoir une hyper-conscience de soi-même L'état de conscience est modifié dans un contexte, dans une inter-action patient/thérapeute. Dans un état modifié de conscience, on a un accès particulier à la suggestion et c'est par ce biais là que le praticien en hypnose offre la possibilité à une personne de créer des changements, de remettre du mouvement là où c'est figé, qu'elle sorte d'une névrose, d'une obsession, d'une phobie, d'une douleur, d'une addiction... Un état modifié de conscience n'est pas un sommeil mais un état modifié qui reste conscient. C'est un état entre veille et éveil. Nous avons plusieurs niveaux à l'intérieur de notre conscience. Ce sont sur ces niveaux de conscience que l'induction hypnotique permet de changer d'état de conscience. L'hypnose est un état et une fonction cérébrale depuis des millénaires, elle est émise naturellement puisqu'elle appartient à l'espèce humaine. L'état se définit par l'impression d'analyse de l'état mental que l'on a corrélé avec des données objectives physiologiques. La personne a une hyper présence au corps, à elle-même là au présent; elle est ni dans la passé, ni dans le mental, ni dans l'avenir, ni dans l'anticipation cérébrale. Dans un état de conscience normale, on est souvent absent à nous-même parce qu'on a des choses à réfléchir, à penser, à prévoir, à contrôler, à maitriser et c'est cette absence qui nous empêche de résoudre des problèmes. Une personne sous hypnose lâche le contrôle, met le mental en veille et a une hyper présence à "qu'est ce que ça me fait". L'IRM fonctionnel permet actuellement de donner à l'hypnose le statut neuro-physiologique réel. Les images permettent d'analyser de façon très méthodique et très scientifique ce qui se passe. Les images sont liées à ce que l'on appelle le collectum. Le collectum c'est l'ensemble de l'organisation du cerveau avec les aires corticales qui sont la base de la neurologie. C'est leur anatomie qui met en relation des réseaux qui sont à l'origine de l'état de conscience. - les réseaux de l'attention - les réseaux de la ligne médiane : quand le cerveau est au repos, qu'il n'y a aucune tâche précise, il y a cette partie médiane qui est centrée sur les réflexions personnelles qui n'est pas active. C'est le réseau dit "par défaut" - la saillance : c'est la valeur des choses. C'est un réseau plus profond qui est essentiellement mégalo-insulaire et strié qui fait une sorte de synthèse de ce qu'est la personne. L'induction hypnotique permet de modifier l'équilibre de ces 3 réseaux, c'est pourquoi tout le monde n'a pas le même degré d'hypnosabilité. La capacité à rentrer en hypnose varie d'un individu à l'autre en fonction de sa suggestibilité. Lorsqu'on agit, il y a moins d'activation cérébrale et lorsqu'on ne fait rien c'est là qu'il y a le plus d'activité dans notre cerveau, c'est pourquoi un praticien en hypnose demande à son patient de ne rien faire et d'observer ce qui se passe en lui. Pour rentrer dans un état d'hypnose, il ne faut rien attendre, ne pas avoir de préjugé, être complètement disponible, en confiance, et être spectateur de ce qui se passe. Souvent, les personnes sortent de séance en disant : "Oui ben je sais pas trop...je m'attendais à autre chose, j'étais conscient....je sais pas si ça a marché..." Ils ont un gros doute puis après coup, ils disent "Ça a été tout à fait radicale" Le doute et l'incertitude sont exactement ce qu'on recherche, la position toxique c'est la position de certitude c'est à dire "je veux maitriser, je veux prévoir, je veux contrôler", c'est elle qui empêche le travail de se faire alors si en sortant de séance vous pensez "c'est un peu bizarre, à mon avis y'a rien eu", c'est bon signe parce que bien souvent, le travail se fait au delà de la séance, et c'est quand on maitrise pas que ça change. Il faut une absence d'une nécessité de volonté pour qu'il y ait une action sur soi. L'idée avec l'hypnose n'est pas "découvrez-vous vous même, essayez de savoir plus qui vous êtes et d'où vous venez, quelle a été votre enfance", l'idée c'est plutôt de dire qu'il doit y avoir un endroit, un lieu où on va pouvoir poser un levier pour créer le changement nécessaire à la personne. Parfois, ça prend du temps de trouver l'endroit, le point d'appui où poser le levier parce que le patient doit aller lui-même au bon endroit et c'est en cherchant dans les ressources de la personne, en enlevant les barrières qu'on crée l'accès, et c'est lorsqu'on a trouvé le point d'appui, que le levier a été posé, que le changement a lieu. Le patient doit aller au bon endroit et pour ça, il doit être prêt à changer et c'est souvent parce qu'il y a tellement de souffrance que le patient qui vient de lui-même est prêt à y aller et qu'il donne au thérapeute le mot clé, l'image clé qui va permettre de poser le levier qui va créer le changement. Lorsque le patient est prêt, la bascule peut se faire le jour même et parfois il faut plusieurs séances pour accéder à ce point de bascule. L'hypnose n'est pas dans le pôle "je maitrise, je contrôle, j'analyse", elle est dans le pôle de l'aléatoire, de l'incertain, de ça dépend du patient, ça dépend du moment. C'est dans la sphère du particulier alors que la science est dans la sphère du général, c'est pourquoi il n'y a pas de protocole pré-établit qui marche sur tout le monde et que chaque séance est unique et entièrement construire avec et autour du patient.